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Critique
À
sa sortie en France en 1960, le film est pourtant un échec.
On accuse le réalisateur de prendre le parti des prisonniers,
donc de criminels. Bien que le film soit défendu par
la Nouvelle Vague, notamment par François Truffaut qui
qualifie même le film de poétique, il faudra attendre
des années avant que le film de Becker ne devienne une
référence à légal de Un condamné
à mort sest échappé de Robert Bresson,
auquel Le Trou a souvent été apparenté,
et plus tard dEscape from Alcatraz de Don Siegel, qui
en reprendra plusieurs aspects.
Le Trou raconte la tentative dévasion de cinq détenus
de la prison de la Santé à Paris qui sont déterminés
à séchapper en creusant un tunnel à
partir de leur cellule. Le film repose ainsi sur un suspense
très efficace (seront-ils pris ? réussiront-ils
à séchapper ?) adapté dun roman
de litalien José Giovanni, qui sest lui-même
inspiré de ses propres expériences dex-détenu.
Mais la force du film
réside surtout dans les choix judicieux de mise en scène
opérés par Jacques Becker et qui en font une perle
noire cinématographique. Son approche naturaliste lui
fait privilégier des gros plans et des cadrages très
travaillés qui accentuent laspect étouffant
de la cellule, en cela appuyé par une superbe direction
photo et une trame sonore volontairement dénuée
de musique, où les bruits du granit , du métal
et de la pierre composent un étrange et hallucinant concert
de sons. raconte la tentative dévasion de cinq
détenus de la prison de la Santé à Paris
qui sont déterminés à séchapper
en creusant un tunnel à partir de leur cellule. Le film
repose ainsi sur un suspense très efficace (seront-ils
pris ? réussiront-ils à séchapper
?) adapté dun roman de litalien José
Giovanni, qui sest lui-même inspiré de ses
propres expériences dex-détenu. Mais la
force du film réside surtout dans les choix judicieux
de mise en scène opérés par Jacques Becker
et qui en font une perle noire cinématographique. Son
approche naturaliste lui fait privilégier des gros plans
et des cadrages très travaillés qui accentuent
laspect étouffant de la cellule, en cela appuyé
par une superbe direction photo et une trame sonore volontairement
dénuée de musique, où les bruits du granit
, du métal et de la pierre composent un étrange
et hallucinant concert de sons. raconte la tentative dévasion
de cinq détenus de la prison de la Santé à
Paris qui sont déterminés à séchapper
en creusant un tunnel à partir de leur cellule. Le film
repose ainsi sur un suspense très efficace (seront-ils
pris ? réussiront-ils à séchapper
?) adapté dun roman de litalien José
Giovanni, qui sest lui-même inspiré de ses
propres expériences dex-détenu. Mais la
force du film réside surtout dans les choix judicieux
de mise en scène opérés par Jacques Becker
et qui en font une perle noire cinématographique.
Son approche naturaliste lui fait privilégier des gros
plans et des cadrages très travaillés qui accentuent
laspect étouffant de la cellule, en cela appuyé
par une superbe direction photo et une trame sonore volontairement
dénuée de musique, où les bruits du granit
, du métal et de la pierre composent un étrange
et hallucinant concert de sons. raconte la tentative dévasion
de cinq détenus de la prison de la Santé à
Paris qui sont déterminés à séchapper
en creusant un tunnel à partir de leur cellule. Le film
repose ainsi sur un suspense très efficace (seront-ils
pris ? réussiront-ils à séchapper
?) adapté dun roman de litalien José
Giovanni, qui sest lui-même inspiré de ses
propres expériences dex-détenu. Mais la
force du film réside surtout dans les choix judicieux
de mise en scène opérés par Jacques Becker
et qui en font une perle noire cinématographique. Son
approche naturaliste lui fait privilégier des gros plans
et des cadrages très travaillés qui accentuent
laspect étouffant de la cellule, en cela appuyé
par une superbe direction photo et une trame sonore volontairement
dénuée de musique, où les bruits du granit
, du métal et de la pierre composent un étrange
et hallucinant concert de sons.
Il en résulte
un film fascinant, quasi documentaire et anthropologique par
moments, riche en détails de toutes sortes sur le quotidien
des prisonniers et sur leurs ruses pour déjouer lattention
de leurs geôliers. Linterprétation toute
naturelle et brute faite par des acteurs non professionnels,
avec en tête Jean Kéraudy, ex-détenu ayant
lui-même participé à de véritables
évasions de pénitenciers français - contribue
elle aussi grandement à la réussite et au cachet
dauthenticité de ce film injustement méconnu
qui offre des moments dune intensité viscérale
surprenante. Un film dur et impitoyable qui fait du Trou une
expérience de cinéma hors du commun.
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